20/04/2014
Ambroisie:
N'oublions pas que cette association est la seule dans le monde qui soit
spécialisée sur la question
Elle
a commencé à fonctionner en France des 1982
TRAITEMENT
Docteur
Chantal DÉCHAMP, allergologue
Les
traitements suivent les mêmes principes que ceux des autres “ rhumes
des foins ”, néanmoins la pollinose due à l’Ambroisie est longue et
sévère. Sa durée, de
2 à 8 semaines, varie selon
les sensibilités individuelles, les conditions climatiques de l’année, éventuellement,
la date de retour de vacances, passées en dehors d’une zone polluée.
Le traitement des maladies allergiques repose sur l’évitement de l’allergène
(!), l’éducation du patient, la pharmacothérapie : médicaments,
vaccins antiallergiques.
La
zone de France suffisamment polluée par l’Ambroisie pour nécessiter une
désensibilisation chez des malades, recouvre moins de 8% du territoire, ce
qui explique la modestie des actions engagées par l'Etat du fait de la gestion centralisée
de notre pays.
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1.
L'évitement de l'allergène en zone polluéee.
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Le
taux de pollens le plus élevé se manifeste presque toujours la
semaine de la rentrée des classes. Ce
n’est pas facile d’éviter les pollens
…et si l’on ne veut pas comme parfois au Japon, porter un
masque, il est important de respecter certains conseils…mais
est-ce possible au mois d’août
ou septembre
quand il fait chaud et
que l’envie d’être à l’extérieur est la plus forte
???
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2.
L’éducation de l'allergique face au pollen d'ambroisie
Voir le
Tableau
Prévention individuelle
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Evitement, éducation |
3. Le traitement
La
posologie des médicaments s’adapte à la courbe d’évolution des pollens
comme l’indique le modèle prédictif de pollinisation de l’ambroisie qui
fonctionne depuis 1996, les données ayant débuté en 1982.
La
date de début du traitement nécessite la connaissance des comptes de pollen.
S’en préoccuper à partir de fin juillet.
Consulter le site internet http://
assoc.wanadoo.fr/afeda
3.1.
année de dÉcouverte de la pollinose (au moment de la saison)
3.1.1. Médicaments
généraux : antihistaminiques
Jamais de corticoïdes retard,
antibiotiques uniquement si infection surajoutée.
En cas de sévérité des symptômes au moment du pic pollinique quelques
jours seulement de corticoïdes par voie buccale ou injectable, si les médicaments
classiques sont insuffisants.
3.1.2.
Si insuffisants : médicaments
symptomatiques de l’organe atteint, en association
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oeil
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nez
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voies
respiratoires supérieures
et bronches
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peau
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Collyre
antiallergique
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Pulvérisations
antiallergiques
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2
sprays à la suite
d'abord dilater bronches
ensuite
traiter l'inflammation
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crèmes
selon intensité eczéma
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jamais
de vasoconstricteur
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jamais
de vasoconstricteur
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en
cas de crise d'asthme
spray
d'action immédiate pour dilater les bronches
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gants
si contact professionnel
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si
corticoïde nécessaire prescription par ophtalmologiste
pour
contrôle
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puis
reprise du traitement indiqué plus haut
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crèmes
inutiles dans l'urticaire
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3.2.1. selon
l’intensité des troubles de la 1ère année et en cas
d’absence de contre-indication
vaccins
anti-allergiques spécifiques
la
voie
sublinguale a apporté au patient un confort thérapeutique que ne
lui conférait pas la voie injectable
associés
aux
3.2.2.
médicaments généraux et locaux décrits ci-dessus ou médicaments sans
désensibilisation.
La désensibilisation
permet de diminuer la quantité de médicaments utilisés et en général
permet l’absence d’asthme ou/et de trachéite : le seuil de la
sensibilité aux pollens s’élève
grâce à elle, au
fur et à mesure des années.
Ne pas lui demander obligatoirement une action complète comme cela est
souvent le cas
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