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Exigences écologiques et milieux colonisés
Comme
d’autres espèces d’Ambroisie, A.
artemisiifolia semble à l’origine une plante des groupements sur sol plus
ou moins salé à recouvrement faible . Elle a envahi secondairement les espaces
laissés sans entretien par l’homme et, malgré des exigences écologiques
faibles, préfère généralement les sols légers : terres sablonneuses,
sols caillouteux, limons battants, limons riches et profonds. Ses besoins en
eau, en humidité atmosphérique sont moyens mais elle résiste bien à la sécheresse.
Elle préfère les sols riches en azote, elle semble s'accommoder d'une large
plage de pH. Interactions
biologiques et survie C'est l'absence de couvert végétal qui, dans tous les cas, permet l'implantation de l'Ambroisie. Elle ne supporte pas la concurrence d'une végétation dense. Il est évidemment souhaitable de favoriser les organismes vivants qui pourraient contribuer à son élimination : c’est le principe de la lutte biologique. Là où l’Ambroisie s’installe en espèce pionnière, elle doit lutter pour établir sa dominance et composer avec les autres organismes du milieu. Un autre combat se livre au niveau souterrain pour les ressources nutritionnelles : les racines de l’Ambroisie sont bien adaptées à trouver et à exploiter les zones hétérogènes de sol riches en éléments nutritifs, comparativement à d’autres espèces moins performantes Il a été porté récemment une attention particulière aux symbioses, formées par l’Ambroisie avec les champignons mycorhizogènes à arbuscules (MA) du sol. Retour
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