01
01 2014
si
vous cliquez ici vous pouvez consulter le calendrier pollinique 2012
il
relate l'évolution des données de chaque site mesuré en 2012 depuis leur
création
120/04/2014
Ambroisie:
N'oublions pas que cette association est la seule dans le monde qui soit
spécialisée sur la question
Elle
a commencé à fonctionner en France des 1982
Appel
à soutien
Le taux nécessaire pour le début des
troubles, d'environ
5 grains/m3
d'air est
plus bas que celui du taux d'arrêt des troubles
Le nombre de malades
augmente avec le taux de pollen
La gravité des symptômes
augmente avec le taux de pollen
La fréquence de l'asthme
augmente avec le taux de pollen
Notions
générales sur les comptes de pollen
La production pollinique
dépend de nombreux facteurs dont les principaux sont représentés par le
nombre de plantes produisant ce pollen et les données météorologiques de leur
site de production.
Dans
les régions nordiques où par exemple le nombre d’arbres est assez constant,
prenons comme exemple les forêts de bouleau des pays scandinaves, ce nombre d’arbres
étant relativement stable, la production pollinique n’est essentiellement
fonction que de données météorologiques. Cet arbre, le bouleau, est important
à citer puisqu’il produit le pollen allergénique essentiel des régions
nordiques.
L’essentiel
des données météorologiques est représenté par les
températures, les précipitations, le vent et certains autres éléments.
Le vent entraîne des transports de pollen, allergisant ou non, en
des régions où la plante n’a pas été obligatoirement
identifiée -Ambroisie en
Finlande.
En France et plus spécialement en Rhône-Alpes, il existe trois grandes
saisons polliniques, la saison hivernale due aux arbres, la saison
printanière due à d’autres arbres et essentiellement aux graminées - rhume
des foins - et la saison estivo-automnale due aux ambroisies et très peu aux
armoises. Les ambroisies sont actuellement surtout implantées dans la vallée
du Rhône à partir de Lyon mais elles ont tendance à s’étendre.
La région de Valence est la plus envahie.
Ces
saisons polliniques sont maintenant bien connues depuis que le capteur AFEDA de
Lyon-Bron est en place dans le département du Rhône, c’est à
dire depuis 1982. Ce modèle
de capteur a une grande sensibilité, il s’agit du modèle
Cour. D’autres capteurs fonctionnent en d’autres
lieux mais celui de Lyon-Bron est le plus ancien. Selon les données
météorologiques, les arbres dont le pollen est allergénique peuvent commencer
à se manifester dés
début janvier lors des hivers chauds et non pluvieux. Ce fait n’est
pas obligatoirement noté par les personnes allergiques car il est rare que l’on
passe une journée à faire son jardin en janvier… Ainsi certains rhumes des
foins dus aux pollens d’arbres sont considérés à tort comme des rhumes d’origine
virale ou bactérienne.
Venons
en aux ambroisies : il
convient d’être conscient qu’il est impossible en l’état actuel des prévisions
des données météorologiques de prévoir à long terme la date exacte de leur
floraison.
Il est considéré actuellement que les prévisions météorologiques sont
acceptables pour la semaine à venir, c’est la raison pour laquelle il est
impossible de prévoir de façon précise longtemps à l’avance la date de
survenue de la pollinisation d’une plante. C’est ainsi que les vendanges ont
lieu en automne, leur date précise se décide tardivement, les ambroisies
fleurissent elles en août-septembre !
L’AFEDA possède, à partir du capteur de Lyon-Bron, la
plus : le prélèvement s’étant effectué
en un même lieu, le capteur étant situé toujours à la même hauteur.
Résultats
de ces données.
Le
seuil de risque allergique pour les personnes les plus sensibles est
considéré comme étant de 5 grains/m3 d’air. Depuis 1982, le seuil du risque allergique
s’est manifesté à Lyon-Bron entre :
le 28 juillet et le 17 août (en moyenne le 7 août).
Ce risque allergique a disparu entre :
le 24 septembre et le 22
octobre (en moyenne le 8 octobre).
La durée du
risque allergique :
s’est donc située entre 40 et 74 jours avec une moyenne de 58 jours (2 mois,
c’est long…)
Le modèle prédictif de pollinisation de l’ambroisie
qui établit que la semaine du pic survient 3 semaines après l’apparition
du seuil de 5 grains s’est révélé exact dans 70% des cas.
La semaine du pic pollinique s’est
manifestée entre
le 15 août et
le 15 septembre avec une moyenne le 1er septembre, date de la rentrée
des classes.
Conclusion
Ce sont les résultats observés. Ils peuvent
être utilisés en prévision à long terme puisque le nombre d’années
étudiées est important.
Cela n’empêchera pas comme par le
passé de communiquer l’évaluation des prévisions à brève échéance, c’est
à dire en les ré-évaluant en fonction des données communiquées chaque
semaine sur le site internet de l’AFEDA.
Reprenons à titre
d’exemple ce qui s’est passé en 2007, année où la quantité de pollen a
été très faible : les ambroisies sont sorties de terre très tôt en
raison de la grande chaleur du mois d’avril mais l’été ayant été
beaucoup plus frais que les étés des 25 années précédentes, la production
pollinique a été plus de la moitié inférieure à la production de ces 25
années. Elle s’est manifestée plus tard et pendant une période plus courte.
Il est donc bien impossible de prévoir à l’avance la date d’arrivée des
Ambroisies sinon de proposer celles qui ont été observées dans le passé.
Il
est donc capital que la
suppression de l’ambroisie par les Décideurs soit effectuée au plus tard la
dernière semaine de juillet comme l’exige la majorité des arrêtés
préfectoraux et des arrêtés municipaux.
REMARQUES
IMPORTANTES
1) Le capteur de Lyon-Bron peut être considéré comme un capteur semi-rural,
il se situe à environ 15 km à vol d’oiseau du capteur de Lyon-Saint-Exupéry
(Nord-Isère), capteur rural. Ce dernier permet d’enregistrer des taux
approximativement près de trois fois supérieurs à ceux de Lyon-Bron, car il
est rural.
Selon
la direction des vents les pollens sont transportés…
2) Rappelons que la production pollinique dépend du nombre de plantes. La
lutte que mènent certains élus pour la destruction de l’ambroisie,
lutte importante par le coût qu’elle génère, est à prendre en compte.
Les taux de pollen d’ambroisie diminuent régulièrement aussi bien à
Lyon-Bron qu’à Lyon-Saint-Exupéry.
Il est difficile d’affirmer si les résultats intéressants sont dus à
cette lutte, à l’implantation de béton dans nos banlieues, aux conditions
météorologiques mais ce qui est certain c’est que cette production
pollinique étant en baisse régulière uniquement sur les deux sites de
Lyon-Bron (Rhône) et Lyon-Saint-Exupéry (Nord-Isère), ce fait ne peut être
qu’applaudit non seulement par les allergiques mais aussi par les agriculteurs
qui ont eux aussi beaucoup de mal à lutter contre ce fléau.
Cette lutte doit donc être poursuivie.
3)
Malheureusement sur tous les autres capteurs de l'AFEDA (Ambérieu-en-Bugey,
Nevers) du GAICRM, (Valence, Montélimar) suffisamment anciens pour
pouvoir donner lieu à des comparaisons validables, les taux sont en augmentation.
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