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Les capteurs
se situent dans le plus souvent dans des stations météorologiques de METEO-FRANCE
ou prés d'elles.
Les filtres y sont relevés et envoyés pour analyse au
Laboratoire de Palynologie de SUPAGRO (Montpellier). Les deux stations
du RHÖNE et du NORD ISERE se trouvent à une
quinzaine de kilomètre à vol d’oiseau, l’une de l’autre: la 1ère
est semi-urbaine, la 2ème semi-rurale.
Pour
l'ambroisie, il est très important de disposer de stations rurales, semi-rurales,
de ne pas installer les capteurs en centre ville mais à leur
périphérie.
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RHÔNE : Lyon-Bron.
Latitude : 45°43' N, Longitude : 04° 54' E, Altitude : 197 m
création 1982.
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NORD-ISÈRE
: Lyon-Saint-Exupéry (ex Satolas)
Latitude : 45°44' N,
Longitude : 05° 05' E, Altitude : 234 m.
création 1996.
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AIN:
Ambérieu-en-Bugey-Chateau-Gaillard
Latitude :
25° 58' 6N,
Longitude : 05° 19' 8 E, Altitude : 250 m.
création 1984.
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DRÔME
: Montélimar-Ancône
Latitude : 44°35' N,
Longitude : 04° 44' E, Altitude : 73 m.
création 1984.
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En
2013 un capteur a fonctionné pour la ville de Belley grâce au Conseil
Général de l'Ain
une réponse est en attente de la part de cette ville pour qu'elle prenne
en charge ce capteur pendant la saison des ambroisies en 2014
Les capteurs de
Angoulême, Dijon, Nevers, Vichy, ne fonctionnent plus par manque de
budget
De nombreuses méthodes
sont aujourd'hui employées pour réaliser des mesures aéro-palynologiques.
On distingue schématiquement les méthodes basées sur le principe de la
sédimentation pollinique (méthode gravimétrique) des méthodes volumétriques
basées sur l'aspiration (méthode Hirst) ou la filtration (méthode
Cour).
Parmi les techniques volumétriques, la plus fiable et la plus sensible
est celle mise au point par Pierre COUR (CNRS). Elle recueille les grains de
pollen naturellement sans les aspirer avec une girouette porte-filtre
exposée à tous les vents. Dans les lignes qui suivent, seule est décrite
cette méthode utilisée par l'AFEDA.
Méthode
Cour
Cette
méthode, qui a le nom de son inventeur Pierre Cour (Brevet CNRS-ANVAR,
Cour, 1974), est basée sur l'exposition verticale ou horizontale d'unités
filtrantes de 400 cm2 de surface utile. Initialement prévue
pour être utilisée dans les régions désertiques ou la production
pollinique est très faible, cette méthode, qui ne nécessite aucune
source d'énergie autre que le vent pour fonctionner, s'est révélée
particulièrement performante et fiable sous les climats les plus divers où
elle a été mise en service.
Les
points forts de cette méthode sont sa fiabilité et sa reproductibilité
La
fiabilité est obtenue grâce :
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à
l'importance de la surface de capture, c'est-à-dire la
surface utile de prélèvement, qui représente 40 000 mm2
(contre 40 mm2 pour un capteur Burkard);
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au
volume d'air filtré durant la période d'exposition des Unités
Filtrantes (12 000 m3 en moyenne pour une semaine
contre 100 m3 seulement avec un capteur Burkard
pour la même période);
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à
l'utilisation d'une acétolyse qui permet de vider les grains
de pollen de leur contenu cytoplasmique et facilite ainsi leur
identification.
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La
reproductibilité tient :
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aux
unités filtrantes utilisées; elles sont fabriquées de façon
standardisée dans une atmosphère filtrée à 2µm à l'abri
des contaminations polliniques;
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à
la méthode d'analyse pollinique utilisée; ces analyses sont
réalisées en tenant compte du volume de culot obtenu après
traitements chimiques des unités filtrantes; les résultats
des analyses sont donc statistiquement comparables;
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au
protocole d'implantation des stations polliniques; elles sont
toujours installées dans les mêmes conditions expérimentales
de façon à permettre des comparaisons inter-régionales.
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Les capteurs sont toujours à la même
hauteur de 3 mètres, car en général la quantité de particules de
l'atmosphère diminue avec la hauteur.
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Les points
forts de cette méthode permettent de réaliser des analyses quantitatives
significatives à partir d'un seuil de 1 grain pour 10 m3 d'air
(0,1 grains par m3). Ce seuil d'alerte est indispensable pour
établir un traitement préventif et efficace contre la pollinose due aux
Ambroisies.
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Les principes de la méthode
Les grains de pollen
sont dispersés dans l'atmosphère au moment de l'anthèse (floraison),
puis entraînés par les vents qui transportent les flux polliniques
souvent sur de longues distances. Les flux polliniques sont interceptés
par des filtres de gaze hydrophile de 20 cm de côté, enduits d'huile de
silicone et exposés verticalement face au vent sur un intercepteur (A1).
Ces intercepteurs sont installés dans le parc instrumental des stations météorologiques
généralement implantées dans des localités dégagées (sans obstacles
sur 360°) et représentatives des régions étudiées.
Après traitements chimiques des filtres (B1, B2), le résidu
obtenu est mesuré très précisément (C1), une fraction connue de
celui-ci est montée dans une préparation microscopique (C2).Une fraction, elle-même rigoureusement
connue de cette préparation, est soumise à une analyse pollinique à
l'aide d'un microscope photonique (C3). Ces analyses permettent, à
partir des données anémométriques (A2) fournies par la station météorologique, d'estimer le nombre de grains de pollen des différentes plantes
contenus en moyenne par m3 d'air durant la période
d'exposition des filtres (C4). |

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